Lundi, je suis allée au Blanc Gravier, un site assez spécial situé dans une réserve naturelle, propriété de l'université de Liège.
Pour atteindre l’étang qui se blottit entre les buissons, il faut suivre un ruisselet dans lequel grouillent des larves d’éphémères et de perles. Ces insectes aquatiques portent aussi le nom de mouches de pierre à cause de leur propension à se poser sur des cailloux.
Des particules forment un voile verdâtre, compact, presque continu sur la surface de l'eau qui miroite, changeant de couleur selon la luminosité.
Des arbres morts, des troncs rongés… qui habite ces étranges lieux ?
Les tritons palmés se cachent, les salamandres tachetées également mais là, une forme d’un brun sombre navigue !
Un castor ! Il m’a vue, accélère, écartant les paillettes d’argent. Subitement, il plonge pour se réfugier dans sa grande hutte.
Je n’ai pas le réflexe d’appuyer sur le déclencheur, la rencontre étant trop intense.
C’est un moment magique, unique, vécu dans les lumières crépusculaires.
Des foulques et de petits échassiers s’affairent à leur toilette du soir tandis que les libellules zigzaguent entre les végétaux.
Les hôtes du Blanc Gravier ne tarderont pas à s’endormir.
Daisy Demoor
bon, bien reçu =a la recherche du castor=.voyons la suite ?.....
RépondreSupprimerLe castor sait se faire très discret, trop discret. Cela fait 2 fois que j'en surprends un, à 2 endroits différents, perdus en pleine nature et difficiles d'accès. Celui du Blanc Gravier, j'aurais pu le photographier si je n'avais été aussi surprise par cette rencontre. Je continue mes prospections et mes affûts.
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