Sortie aux Follatères -Suisse sur des photos de Roland Clerc - Texte de Daisy Demoor

La faune des Follatères (Suisse)

(Réédition avec de nouvelles images)

Lacerta Bilineata…..le lézard vert

Un monstre se cacherait-il derrière ce nom étrange ?
Dès que le soleil réchauffe l’air vivifiant du Valais, roches et murettes s’animent. Alors que les couleuvres et les coronelles sortent de leur longue hibernation, les lézards verts choisissent leur solarium. Pierres et mousses feront l’affaire. Ils viennent s’y reposer afin de capter et d’emmagasiner une chaleur indispensable à leur métabolisme.
Leur nom scientifique inquiète ! D’une taille qui varie entre 25 et 32 cm, ils n’acquièrent pas leur couleur définitive à la naissance. Un jeune d’une année n’a pas encore entièrement revêtu son bel habit vert, piqueté de jaune et de noir pour les mâles, orné de lignes blanches discontinues pour les femelles. 
Certaines légendes affirment qu’il faut s’amputer d’un doigt pour se libérer de la douloureuse morsure d’un de ces sauriens aux fines dents acérées implantées dans une puissante mâchoire. Il n’en est rien. Evitez cependant de les taquiner. Ils ont plus d’un tour sous leurs écailles pour vous échapper !
S’ils ne vous mordent pas, ils casseront leur queue et vous laisseront, là,
 tout pantois ! 
A bon entendeur, salut !

texte de Daisy Demoor

Lézard vert du Valais

Lézard vert du Valais

Couleuvre vipérine

Couleuvre vipérine

Coronelle lisse

Jeune lézard vert (Avril 2012)

                                                      Jeune lézard vert (avril 2012)

coronelle lisse

Amusons nous avec ces portraits du Lézard des murailles
"Par contre, tous les lézards des murailles sont déjà dehors et malgré que ce soient des reptiles très communs, c'est toujours rigolo de s'amuser de faire quelques images"

Le Podarcis Muralis des Follatères

Coucou, me revoilà après une longue absence. Me reconnaissez-vous ? Je suis le Podarcis Muralis, le lézard des murailles !

 Cela faisait longtemps que je vivais reclus dans mon trou pour me protéger du froid hivernal. Un rayon de soleil, des températures en hausse, il n’en fallait pas plus pour me pousser dehors ! Je me sens revivre. Enfin ! Vous désirez m’attraper ? Il faudra faire preuve d’une extrême rapidité car je suis expert dans l’art de disparaître avec vivacité dans les interstices. Je vous épie entre les roches. Dès que vous approcherez, je filerai comme une flèche. Si vous parvenez à m’attraper, ma queue se brisera et je vous échapperai. Elle repoussera ! Gardez-la ! Au début du 20^esiècle, elle était sensée porter bonheur. Tout guilleret, je m’apprête à partir à la conquête d’une jolie femelle pour m’accoupler ! J’ai d’ores et déjà revêtu ma tenue de parade qui intensifie mon charme naturel. Avec ma face ventrale d’un orange assez soutenu et mes flancs rehaussés de points bleutés, je devrais supplanter mes rivaux. En attendant de rencontrer ma belle, je recherche la chaleur en observant curieusement ces promeneurs qui envahissent soudainement mon territoire. Seraient-ils eux aussi sortis d’hibernation ? 

Pour plus de photos, ne manquer pas de visiter le magnifique site de Roland Clerc
Faune du Valais